samedi 21 juillet 2012

Une balade en pleine nuit dans une forêt du Gévaudan, qu’elle idée mais qu’elle idée… Je ne sais même plus pourquoi j’étais ici à la base, mais une chose est sûre j’étais terrorisé. Tout, tout autour de moi inspirait la peur, que ce soient la brume qui avait commencé à ramper puis à prendre de l’ampleur dans la soirée ou la légère pluie tombant sans bruit sur le tapis de feuilles mortes.
Puis la lune, magnifique lune, astre d’argent régnant en maître sur la terreur des hommes.
Reine de légende, je me souviens encore des propos que tenait mon grand-père sur toi.

« Méfie toi de la Lune comme tu te méfie du loup, elle est belle mais inaccessible et dangereuse. Méfie toi de la Lune mon petit, méfie toi… »

Je sais aussi que ta lumière, si douce mais pourtant si traître, est l’élément déclencheur de la lycanthropie…
Je secoue la tête, j’ai 23 ans je ne devrais plus croire à ses histoires, mais pourtant la lueur fantomatique du disque lunaire faisait remonter en moi une foule de sensations oubliées, refoulées : la peur, l’oubli, la curiosité, l’envie…
Puis je les aperçois, les arbres. Arbres tendant leurs doigts décharnés vers le ciel comme dans l’espoir de vivre plus longtemps.
Une légende à demi racontée, à demi oubliée refait surface. Se creusant un laborieux chemin à travers le labyrinthe de mon esprit.

« On raconte que dans les temps anciens les arbres étaient vivants. Ils étaient libres, libre d’aller et venir, libre de rester sur place. Ils étaient les gardiens de ce royaume enchanté qu’était le monde il y a bien longtemps. Mais un jour l’Homme est arrivé, mutilant, blessant, tuant tout sur son passage. Ils prirent le pouvoir de force et transformèrent le Paradis en enfer, supprimant la magie et la beauté. Les arbres se virent alors doucement mourir. Privé de leur âme, ils dépérirent et finirent par se figer.
L’on raconte que dans les forêts immémoriales on peut parfois entendre, les nuits de pleine lune, les gémissements et les cris de douleur de ces êtres qui se virent si vite privés de liberté… 
»

Cela ne pouvait être vrai, ce n’était qu’une vielle légende racontée de père en fils au pied d’un grand feu.  Une citation me revint en tête comme on prend une claque à l’arrière du crâne.

 « Chaque légende à sa part de Vérité…»

J’avais l’impression que mon esprit jouait avec moi à un jeu sadique où lui seul connaissait les règles. J’étais là, planté dans cette clairière, incapable du moindre mouvement. Autour de moi  les arbres sans feuilles et sans vie, les pierres sans visage et les animaux riant aux éclats semblaient me fixer.
Une voix arrive à mes oreilles mais résonne étrangement dans ma tête. Je n’arrive pas à en capter le sens.

« Monsiemuornsimeounrsimeounrsieur…»




Je l’ignore préférant me concentrer sur les lumières dansantes qui s’approchent. J’ai peur, je recule, une racine, je chute, une larme brille sur ma joue, je tente de reculer, encore, mon corps ne répond plus, je les vois, les feus dansants, de toutes les tailles, de toutes les couleurs puis ce fut…le noir…le noir…le noir…le noir…





« On est en train de le perdre ! On dégage ! »

Nouvelle impulsion électrique. Le corps qui se soulève. Absence de reprise.

« C’est trop tard, il est fini les gars… »







Il y a des jours comme ça où la mort refuse de rendre son tribut.

Le Journal

Lundi 14 Aout 1883

5 ans. Ça fait 5 ans déjà que j’ai passé cette porte. La porte fatidique. La porte qui coupa mes ailes comme la guillotine coupait les têtes des royalistes pendant la révolution. Je n’ai pas d’amis, personne à qui parlait. Alors aujourd’hui j’ai décidé de l’écrire. D’écrire ce journal. Je ne pensais pas que ça me ferrais autant de bien de mettre des mots sur mes souffrance, sur mon mal-être.
Ce que je vis ici dépasse tout entendement, pas d’intimité, pas d’hygiène. Et puis la souffrance. La souffrance à l’état pur. Au début on ce dit que on va vite sortir d’ici, que l’on va venir vous chercher. Mais bien vite on se rend à l’évidence. Personne ne viendra, personne ne vous sauvera, personne ne vous aidera jamais. Et puis si jamais un miracle se produit et que vous arrivez à partir, plus jamais vous ne pourrez vivre normalement, comme si de rien n’était. Car cet endroit vous brise. Pour toujours. On voit de nouvelle tête tout les jours et le pire c’est de suivre l’évolution de ses visages. Tout d’abord, quand ils viennent d’arrivé, vous pouvez y lire la peur, le questionnement et toute une foule d’émotion toujours mêlée à cette petite lueur d’espoir. Elles brillent fort au début, c’est une flamme qui illumine les yeux. Parfois un sourire peu traversé ses visages mais bien vite la flamme diminue, toujours et encore au fil des jours. Elle finit par disparaître pour être remplacé par d’autre émotion, plus sombre, plus puissante aussi, l’envi, l’envi d’en finir, la tristesse, le résignement, la terreur du lendemain. Puis les visages deviennent inexpressif, blasé. Je crois que c’est la phase la plus horrible. Parce que on sait tous que ceux qui passe par cette phase ne sortirons jamais d’ici. Car on sait tous que cette phase et la phase de la décision, celle où l’on décide si l’on passe de l’autre côté ou si on continu de danser sur le fil. La plupart parte pour le pays d’où on ne revient jamais. Moi j’ai trouvé comment faire. J’ai trouvé comment survivre. Je m’accroche, de toute mes forces, a quelque chose, a quelque chose qui, je le sais, ne m’abandonnera jamais. Avant c’était la foi maintenant ce sont les mots. Les mots me sauvent, me sorte de l’enfer pour quelque instant. Et ces moments sont des moments de pur bonheur. Des moments où je pars, je m’enfuis d’ici, je quitte la souffrance, je vole très haut au dessus des nuages, je fais la course avec les oiseaux, je visite des contré éloigné et me rend compte de l’immensité du monde. Plus rien ne m’arrête. Car maintenant, malgré les fers qui m’entrave, je suis libre…

Je m’appelle Guillaume, j’ai 17 ans et ça fait 5 ans que je suis au bagne.


Mardi 15 Août 1883

Aujourd’hui on les a vus partir les danseurs déchus. Des grands, des petits dans leurs boites aussi noires que les ailes des corbeaux qui volent dans le ciel gris de cette triste mâtiné. On les voit défilé. Ils sont nombreux, trop nombreux. Certain d’entre nous on perdus un ami, un frère, une sœur ou tout simplement une tête familière.
Ils retiennent leurs larmes car ils ne veulent pas prendre des coups mais beaucoup on du mal. On le voit à leur pupille brillante, a leurs yeux plein de larmes acides. La souffrance est partout ce matin. Derrière chaque silhouette, derrière chaque ombre. Elle est là, tapis, à prendre de l’ampleur pour ensuite surgir quand l’on s’y attend le moins.
Moi mes yeux sont secs. Je n’ai pas d’amis, pas de famille, personne à qui parler, personne avec qui partager mes rêves, mes peurs et mes désirs.
Alors je regarde juste, je suis passif comme toujours. C’est aussi un moyen de survie. Toujours être en retrait, détaché de toute chose et ne s’attacher à rien pour ne jamais être déçu quand on les perdra car tout, tout est voué a disparaître.
Même nous, même nous nous allons mourir un jour ou l’autre. Que se sois dans 50 ans ou dans 3 minute on est tous pareil. Tous périssable. Le monde ne gardera de notre existence qu’une trace indistincte. Une trace flou qui s’efface devant le temps et se dilue face aux larmes âcres de l’oubli.
Même les plus grands un jour disparaîtrons. Car ,même si n’est pas l’impression qu’il donne, ils ne sont pas immortels. Ce ne sont que des fantômes, de pâle fantôme ressuscité du passé. Mais ces blanches apparitions ne sont pas éternelles et un jour ou l’autre elles s’évanouiront à l'aube d’un jour nouveau.
Les corbeaux sont toujours là, lançant par moment leurs cris de mauvaise augure.
Leurs croassements signifie l’arrivé de Morigan. Morigan, la déesse au corbeau. Morigan seule maîtresse au royaume des morts.
Accompagné de ses deux sœurs, elle prend une par une les âmes de ses enfant que la tristesse et l’abattement on amené à faire le pas.
Le pas dans le vide qui les a menés a elle.
Je la vois, elle est belle avec son teint d’albâtre et ses long cheveux d’un noir d’ébène. Elle est tellement magnifique tout là-haut, drapé de sa cape de plume noire, volant, plongeant, piquant a travers les vent contraire de la pensée et de la raison.
Est-elle réelle ou est-elle seulement une habile métaphore de mon esprit pour me faire croire qu’un ailleurs existe ?
Je pense que jamais je n’aurais la réponse à cette question. Ou alors peut-être que la réponse est déjà là tout au fond de mon être, enfoui dans mon moi profond. Celui avec lequel je dialogue parfois pendant mes rêves.
J’ai envi de savoir, de savoir quand viendras mon tour. J’ai envi de savoir quand est-ce qu’elle viendra me chercher.

Je m’appelle Guillaume, j’ai 17 ans et aujourd’hui les corbeaux on dansé dans le ciel du bagne.



Mercredi 16 Août 1883


La sortie, qu’elle illusion. La sortie, la balade, quel que sois le nom que l’on lui donne, n’est qu’un piège. Un piège malhabile dans lequel tout le monde tombe a pied joint. Car personne ne vois, personne ne sais. Ils ont fermé les yeux incapable de supporter les horreur qui sont perpétué ici. Ils ont tous fermé les yeux, sauf moi. Car moi j’ai compris, presque inconsciemment, que si je les fermaient j’étais mort.
Si je les fermé je serais manipulé comme eux. Comme eux j’essaierais de m’enfuir quand mes yeux s’entrouvraient ne serais-ce qu’un peu. Et comme eux j’aurais finis par abandonné tout espoir et j’aurais sauté.
Mais moi je me suis forcé, forcé à regarder les massacre. Pour ne pas périr à mon tour. Cette tactique porte ses fruit, je suis toujours en vie. Mais à quel pris ?
Les autres avec leur yeux fermé ne font que deviner, moi je vois tout avec une précision terrifiante. Et tout, tout reste gravé dans ma mémoire revenant me hanté jusque dans mes rêves.
Les gardes ont du mal à cacher leur sadisme au petit nouveau mais le laisse éclaté dès qu’ils sont un peu habitué.
La moindre incartade, le moindre orteil ors des limites et ils sont là juste derrière vous près à vous infliger une de ses punition dont eu seul on le secret.
Non seulement ce sont les seul à en avoir le secret mais en plus ce sont les seul qui son assez fous pour les appliquer.
Toute sorte de personne sont gardé ici, la plupart pour des broutilles, trois fois rien. Le vol d’une pommes peu, tout comme l’ordre ultime et incontesté du père, vous mener ici.
Un rien peut vous ouvrir les portes des l’enfer et les refermé sur vous avec la lourdeurs d’un corps mort. Car rien, oui rien, ne peux vous arracher à cette endroit. L’enfer vous happa, vous emprisonne et ne vous libère plus. Hadès vous garde en son royaume comme un berger garde ses mouton.
Il vous conserve précieusement comme on conserve un bijoux, une pièce d’or ou, tout simplement, un souvenirs…
Car ici c’est tout ce qu’il vous reste. Les souvenirs. Heureux, triste, joyeux ou d’une beauté mortuaire car c’est dans la mort que la vie prend toute sa puissance.
A travers mes prunelles perverties par la souffrance je ne vois plus rien, je suis devenu clairvoyant. Je perçois avec mon esprit pas avec mes yeux.
Mes yeux ni voilent plus très bien. La seule chose qu’ils entrevoient c’est la souffrance et la mort. Ils en ont tellement vu que c’est devenu la seule chose qu’ils sachent reconnaître.

Je m’appelle Guillaume, j’ai 17 ans et aujourd’hui mes yeux on fini de s’ouvrir.

L'Ombre (/!\ Présence de Sang et de Violence)

On était tomber en panne sur une petite route d'Aveyron. Vous savez ces petite routes tortueuse où on ne croise jamais personne. Moi j'étais rester dans le voiture pendant que mes parents étaient penché sur le moteur. J'avais un mauvais pressentiment mais je le taisais. A l’extérieur l'ambiance était glauque, trop glauque.
D'abord la brume que recouvrait tout sans exception, puis la fine pluie, le croassement des corbeaux comme pour nous avertir d'un danger et enfin la petite maison en ruine. Ces petites maisons que l'ont ne croise que dans le sud de la France au détours d'un chemin. Je sais pas vous, mais moi elle me terrifie.
Puis c'est la que je l'ai vu, l'ombre menaçante derrière la maison. C'est là que tout à basculer...

Ça faisait maintenant plusieurs heures que j'attendais, caché derrière cette maison en ruine. Tout était parfait, la parfaite mise en scène d'un film d'horreur. Mais il ne manquait qu'une seule chose des : acteurs. Alors j'attendais encore et encore puis enfin ils arrivèrent. Coup de chance pour moi leur voiture tomba en panne et deux adultes en sortirent pour se pencher sur le moteur. C'était à moi de jouer, j'allais pouvoir passer à l'action...

J'avais l'impression d'être dans un film d'horreur. Tout y était. Mais là mon attention était surtout fixé sur l'ombre, l'ombre qui s'était mise en mouvement et approchait de mes parents qui penché sur le moteur n'avaient rien entendu. Moi j'étaie incapable de prononçais le moindre mot ou de bouger le moindre de mes membres. J'étais paralysée, paralysée par la peur. Puis c'est là que je le vis. Mais je l'aperçus trop tard, le long couteau de boucher présent dans la main de l'ombre. Quand je le vis il s'enfonçait comme dans du beurre dans le dos, puis la gorge de ma mère. Perforant ses poumons et tranchant l'aorte. Un flot de sang éclaboussa la voiture et moi je me recroquevilla sur mon siège. J'avais vraiment peur maintenant.

Je brandit bien haut mon arme, un long couteau effilé comme ceux que les bouchers utilise pour découper la viande. Puis je l'abatis sans hésitation dans le dos de la femme. Il s'y enfonça sans problème réduisant les os en bouilli et perçant ses poumons. Puis je lui impliqua un rapide mouvement rotatif qui brisa encore plus ses os. La vue du sang m’excitais et je retiras le couteau dans un bruit de succion terrifiant. J'aimais les boucherie et le sang alors d'un geste rodé par l'habitude je trancha la gorge de ma victime libérant un flot de sang qui alla salir les vitres de la voiture. Je jubilais, j'en voulais plus, toujours plus ! J'ouvris le ventre de l'homme qui ne put esquisser un geste. Ses entrailles se déversèrent à ses pied. J'allais enfin réalisé mon rêve, mon rêve ultime. Alors rattrapas ses tripes a pleine main et je le pendis avec à un arbre proche. Mourir étranglé avec ses entrailles que voilà une belle mort !
Je regardas ma boucherie et un rire obscène sortit de ma gorge. Une lueur de folie brillais dans mon regard. Oui j'étais fou, fou ! Tout simplement fou !
Mais il me restais une dernière victime. La jeune fille à l'arrière de la voiture. Celle qui se cache et qui a peur. Celle qui à tout vue.
Elle vas rejoindre ses parents comme tout les autres.

Il m'a vue je le sais. Maintenant je pleure. Je ne peux détacher mon regard des cadavres de mes parents. Il me fixe de son regard fou.

Est-ce que je vais mourir ?...

Il s'approche maintenant avec une infinie lenteur comme pour faire durer le supplice.

Est-ce que je vais mourir ?...

Un éclat brille dans sa main, le couteau, l'arme de sa boucherie.

Est-ce que je vais mourir ?...

Il est tout près maintenant, il ouvre la portière.

Est-ce que je vais mourir ?...

Il lève son armes toujours avec la même lenteur, il se délecte de ma terreur. Il prend son temps, regarde les larmes qui coulent sur mes joues.

Est-ce que je vais mourir ?...

Sa voix grave habitée par la folie.

Oui tu vas mourir.

Et il abattit sa lame.











"Cette nuit le boucher du Languedoc à encore frappé, emportant dans sa folie deux adultes et une enfant. Des test ADN sont en cour pour établir d'éventuel lien de parenté entre eux" Le Monde, le 25 Mai 2012












Sourire et rire dans le noir.

lundi 20 février 2012

Introduction

Si je suis ici c'est pour vous faire découvrir une passion, non plus qu'une passion, une raison d'être : l'écriture. Je ne me suis mise à écrire que dernièrement et apparemment j'ai un "don". Mais moi je n'y crois pas je n'ai pas de don particulier de l'écriture, je pense juste que mon plus gros atout c'est la lecture. La lecture de tout texte, tout écris. Et aussi un désir farouche m’améliorer, de faire toujours mieux, car il existe toujours mieux que sois. Je ne veux pas atteindre l'excellence juste vivre cette passion du mieux que je peux et le plus possible. 

Mise en bouche

Je vis dans monde perdu, perdu. La plupart des gens se sont oubliés et sont devenu les pantins d'un gouvernement tout puissant. Mais un autre monde existe, un monde libre où la population peut se redécouvrir ou se dévoiler. Certain diront "mais ce n'est qu'un monde virtuel rien n'est vrai !", à ce là je répondrais "et votre sois-disant réalité vous croyez qu'elle est vrai ?". Dans ce monde je ne suis qu'une Ombre, une voyageuse, un être de passage mais je laisserais ma trace, d'une façons ou d'une autre ce monde se souviendras de moi !