samedi 21 juillet 2012

L'Ombre (/!\ Présence de Sang et de Violence)

On était tomber en panne sur une petite route d'Aveyron. Vous savez ces petite routes tortueuse où on ne croise jamais personne. Moi j'étais rester dans le voiture pendant que mes parents étaient penché sur le moteur. J'avais un mauvais pressentiment mais je le taisais. A l’extérieur l'ambiance était glauque, trop glauque.
D'abord la brume que recouvrait tout sans exception, puis la fine pluie, le croassement des corbeaux comme pour nous avertir d'un danger et enfin la petite maison en ruine. Ces petites maisons que l'ont ne croise que dans le sud de la France au détours d'un chemin. Je sais pas vous, mais moi elle me terrifie.
Puis c'est la que je l'ai vu, l'ombre menaçante derrière la maison. C'est là que tout à basculer...

Ça faisait maintenant plusieurs heures que j'attendais, caché derrière cette maison en ruine. Tout était parfait, la parfaite mise en scène d'un film d'horreur. Mais il ne manquait qu'une seule chose des : acteurs. Alors j'attendais encore et encore puis enfin ils arrivèrent. Coup de chance pour moi leur voiture tomba en panne et deux adultes en sortirent pour se pencher sur le moteur. C'était à moi de jouer, j'allais pouvoir passer à l'action...

J'avais l'impression d'être dans un film d'horreur. Tout y était. Mais là mon attention était surtout fixé sur l'ombre, l'ombre qui s'était mise en mouvement et approchait de mes parents qui penché sur le moteur n'avaient rien entendu. Moi j'étaie incapable de prononçais le moindre mot ou de bouger le moindre de mes membres. J'étais paralysée, paralysée par la peur. Puis c'est là que je le vis. Mais je l'aperçus trop tard, le long couteau de boucher présent dans la main de l'ombre. Quand je le vis il s'enfonçait comme dans du beurre dans le dos, puis la gorge de ma mère. Perforant ses poumons et tranchant l'aorte. Un flot de sang éclaboussa la voiture et moi je me recroquevilla sur mon siège. J'avais vraiment peur maintenant.

Je brandit bien haut mon arme, un long couteau effilé comme ceux que les bouchers utilise pour découper la viande. Puis je l'abatis sans hésitation dans le dos de la femme. Il s'y enfonça sans problème réduisant les os en bouilli et perçant ses poumons. Puis je lui impliqua un rapide mouvement rotatif qui brisa encore plus ses os. La vue du sang m’excitais et je retiras le couteau dans un bruit de succion terrifiant. J'aimais les boucherie et le sang alors d'un geste rodé par l'habitude je trancha la gorge de ma victime libérant un flot de sang qui alla salir les vitres de la voiture. Je jubilais, j'en voulais plus, toujours plus ! J'ouvris le ventre de l'homme qui ne put esquisser un geste. Ses entrailles se déversèrent à ses pied. J'allais enfin réalisé mon rêve, mon rêve ultime. Alors rattrapas ses tripes a pleine main et je le pendis avec à un arbre proche. Mourir étranglé avec ses entrailles que voilà une belle mort !
Je regardas ma boucherie et un rire obscène sortit de ma gorge. Une lueur de folie brillais dans mon regard. Oui j'étais fou, fou ! Tout simplement fou !
Mais il me restais une dernière victime. La jeune fille à l'arrière de la voiture. Celle qui se cache et qui a peur. Celle qui à tout vue.
Elle vas rejoindre ses parents comme tout les autres.

Il m'a vue je le sais. Maintenant je pleure. Je ne peux détacher mon regard des cadavres de mes parents. Il me fixe de son regard fou.

Est-ce que je vais mourir ?...

Il s'approche maintenant avec une infinie lenteur comme pour faire durer le supplice.

Est-ce que je vais mourir ?...

Un éclat brille dans sa main, le couteau, l'arme de sa boucherie.

Est-ce que je vais mourir ?...

Il est tout près maintenant, il ouvre la portière.

Est-ce que je vais mourir ?...

Il lève son armes toujours avec la même lenteur, il se délecte de ma terreur. Il prend son temps, regarde les larmes qui coulent sur mes joues.

Est-ce que je vais mourir ?...

Sa voix grave habitée par la folie.

Oui tu vas mourir.

Et il abattit sa lame.











"Cette nuit le boucher du Languedoc à encore frappé, emportant dans sa folie deux adultes et une enfant. Des test ADN sont en cour pour établir d'éventuel lien de parenté entre eux" Le Monde, le 25 Mai 2012












Sourire et rire dans le noir.

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