On était tomber en panne sur une petite route d'Aveyron. Vous savez ces
petite routes tortueuse où on ne croise jamais personne. Moi j'étais
rester dans le voiture pendant que mes parents étaient penché sur le
moteur. J'avais un mauvais pressentiment mais je le taisais. A
l’extérieur l'ambiance était glauque, trop glauque.
D'abord la brume
que recouvrait tout sans exception, puis la fine pluie, le croassement
des corbeaux comme pour nous avertir d'un danger et enfin la petite
maison en ruine. Ces petites maisons que l'ont ne croise que dans le sud
de la France au détours d'un chemin. Je sais pas vous, mais moi elle me
terrifie.
Puis c'est la que je l'ai vu, l'ombre menaçante derrière la maison. C'est là que tout à basculer...
Ça
faisait maintenant plusieurs heures que j'attendais, caché derrière
cette maison en ruine. Tout était parfait, la parfaite mise en scène
d'un film d'horreur. Mais il ne manquait qu'une seule chose des :
acteurs. Alors j'attendais encore et encore puis enfin ils arrivèrent.
Coup de chance pour moi leur voiture tomba en panne et deux adultes en
sortirent pour se pencher sur le moteur. C'était à moi de jouer,
j'allais pouvoir passer à l'action...
J'avais l'impression d'être
dans un film d'horreur. Tout y était. Mais là mon attention était
surtout fixé sur l'ombre, l'ombre qui s'était mise en mouvement et
approchait de mes parents qui penché sur le moteur n'avaient rien
entendu. Moi j'étaie incapable de prononçais le moindre mot ou de bouger
le moindre de mes membres. J'étais paralysée, paralysée par la peur.
Puis c'est là que je le vis. Mais je l'aperçus trop tard, le long
couteau de boucher présent dans la main de l'ombre. Quand je le vis il
s'enfonçait comme dans du beurre dans le dos, puis la gorge de ma mère.
Perforant ses poumons et tranchant l'aorte. Un flot de sang éclaboussa
la voiture et moi je me recroquevilla sur mon siège. J'avais vraiment
peur maintenant.
Je brandit bien haut mon arme, un long couteau
effilé comme ceux que les bouchers utilise pour découper la viande. Puis
je l'abatis sans hésitation dans le dos de la femme. Il s'y enfonça
sans problème réduisant les os en bouilli et perçant ses poumons. Puis
je lui impliqua un rapide mouvement rotatif qui brisa encore plus ses
os. La vue du sang m’excitais et je retiras le couteau dans un bruit de
succion terrifiant. J'aimais les boucherie et le sang alors d'un geste
rodé par l'habitude je trancha la gorge de ma victime libérant un flot
de sang qui alla salir les vitres de la voiture. Je jubilais, j'en
voulais plus, toujours plus ! J'ouvris le ventre de l'homme qui ne put
esquisser un geste. Ses entrailles se déversèrent à ses pied. J'allais
enfin réalisé mon rêve, mon rêve ultime. Alors rattrapas ses tripes a
pleine main et je le pendis avec à un arbre proche. Mourir étranglé avec
ses entrailles que voilà une belle mort !
Je regardas ma boucherie
et un rire obscène sortit de ma gorge. Une lueur de folie brillais dans
mon regard. Oui j'étais fou, fou ! Tout simplement fou !
Mais il me
restais une dernière victime. La jeune fille à l'arrière de la voiture.
Celle qui se cache et qui a peur. Celle qui à tout vue.
Elle vas rejoindre ses parents comme tout les autres.
Il
m'a vue je le sais. Maintenant je pleure. Je ne peux détacher mon
regard des cadavres de mes parents. Il me fixe de son regard fou.
Est-ce que je vais mourir ?...
Il s'approche maintenant avec une infinie lenteur comme pour faire durer le supplice.
Est-ce que je vais mourir ?...
Un éclat brille dans sa main, le couteau, l'arme de sa boucherie.
Est-ce que je vais mourir ?...
Il est tout près maintenant, il ouvre la portière.
Est-ce que je vais mourir ?...
Il
lève son armes toujours avec la même lenteur, il se délecte de ma
terreur. Il prend son temps, regarde les larmes qui coulent sur mes
joues.
Est-ce que je vais mourir ?...
Sa voix grave habitée par la folie.
Oui tu vas mourir.
Et il abattit sa lame.
"Cette
nuit le boucher du Languedoc à encore frappé, emportant dans sa folie
deux adultes et une enfant. Des test ADN sont en cour pour établir
d'éventuel lien de parenté entre eux" Le Monde, le 25 Mai 2012
Sourire et rire dans le noir.
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